Tout commence par la récolte : de superbes coloquintes épanouies sous le soleil de Bachy et ramenées à l’atelier en prévision d’un futur sujet. Une transition tout en douceur vers l’automne et un sujet d’observation parfait pour exercer son trait et aiguiser sa perception des couleurs.
Étape une : le point de vue et la composition. Soit le choix, en genre et en nombre, et l’installation des coloquintes de sorte qu’elles offrent leur profil le plus avantageux.
Étape deux : le dessin. Le choix du support s’est porté vers le bois. Une demi-teinte naturelle qui sied bien à l’étude botanique et qui évite l’écueil du blanc, parfois trop impressionnant. Un crayon HB en main et c’est parti. Observer le positionnement des divers éléments, saisir les pleins, les vides. Tracer les premiers contours…
Étape trois : ça se précise. La forme, les éléments caractéristiques du sujet, les zones d’ombre et de lumière, le volume, la profondeur…L’esquisse se termine. Prochaine séance : la mise en couleur.
Étape quatre : la découverte de la couleur. Type de peinture : l’acrylique. Quelle couleur choisir ? Nous orientons vers les primaires. Du jaune, du bleu, du blanc, de la terre d’ombre. Surprise et sourire : on obtient quantités de nuances bienvenues pour saisir les variations jaunes et vertes des coloquintes.
Étape cinq : j’ose et je me lance. Existe-t-il une technique à privilégier ? Non, si c’était le cas, toutes les peintures de coloquintes se ressembleraient. Des conseils toutefois : du plus général vers le plus précis, du plus clair vers le plus foncé, tester la dilution, préserver des transparences… Le mieux c’est d’essayer, de tester, de se tromper, de s’approprier la matière, d’expérimenter, de se faire confiance. La peinture acrylique offre un vaste champ de possibles, la découverte ne fait que commencer.
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